Ictus, fondateur de IN CAUDA VENENUM nous présente son groupe, parle de ses influences et de ses méthodes de composition.
Salut Ictus ! Peux-tu présenter IN CAUDA VENENUM (ndlr : dans la queue le venin) à ceux qui ne connaissent pas encore le groupe ?
Salut. IN CAUDA VENENUM propose un Black Metal épique typé « Post ». Certains appellent ça du Post Black Metal, d’autres Black Metal Atmosphérique. Pour qualifier notre musique en termes d’inspirations, on pourrait parler d’ALTAR OF PLAGUES, LUNAR AURORA ou encore WOLVES IN THE THRONE ROOM pour le côté sombre et solennel. Nous sommes aussi très inspirés par DRUDKH, NOKTURNAL MORTUM et PRIMORDIAL pour l’aspect conquérant. A cela, on peut rajouter quelques onces de Post Rock à la JUNIUS, TOUNDRA or TOTORRO.
Un black metal aux multiples facettes ! Parlons de toi pour commencer, comment es-tu tombé dans l’univers de la musique et de la guitare en particulier ?
J’ai commencé la musique assez jeune avec des cours de piano. Enseignement assez classique, et après 3-4 ans, j’ai viré de bord pour suivre des cours de percussions africaines au conservatoire pendant 5 ou 6 ans puis vers 15 ans j’ai commencé la guitare en parallèle, en autodidacte cette fois, et je n’ai jamais arrêté (contrairement aux percussions).
J’ai découvert la guitare directement sur le tas, en fondant un groupe de “rock-metal” avec des amis. On a tous commencé plus ou moins au même moment et on a dès le début décidé de ne jouer que des compositions, et de progresser à notre rythme tout en créant.
Quelles étaient tes influences à l’époque ? Et quelles sont-elles aujourd’hui ?
A l’époque, les influences étaient déjà très métal pour moi, au grand damne de mes compères musiciens, plus Rock “traditionnel”. Outre PINK FLOYD, que j’écoute depuis gamin (héritage paternel), les groupes qui me faisaient rêver étaient IMMORTAL, DIMMU BORGIR, ARCTURUS, ULVER, DARKTHRONE… les icônes du Black Metal norvégien. Si je devais citer 3 albums : Stormblast de DIMMU BORGIR, Panzerfaust de DARKTHRONE, et Bergtatt de ULVER.
Depuis, j’ai aussi été happé par les vagues Post et Cascadian, avec des groupes comme ALTAR OF PLAGUES ou WOLVES IN THE THRONE ROOM. Au même moment, j’ai découvert des courants musicaux très miscibles avec le Black Metal, le Post Hardcore et le Post Rock. Je suis encore aujourd’hui abasourdi à l’écoute des albums de FALL OF EFRAFA ou de GODSPEED YOU ! BLACK EMPEROR. Et je me dois de conclure par l’album qui ne cessera jamais de me surprendre de part sa perfection : Light of Day, Day of Darkness, le chef-d’oeuvre de GREEN CARNATION.
Parlons matériel veux-tu. Peux-tu nous dire sur quel matériel tu as débuté et quel est ton matériel actuel ?
J’ai dû rester 3 mois avec une guitare sèche dans les mains. J’ai très vite ressenti un réel besoin de distorsion et de puissance sonore. Ma première guitare était une vieille copie de SG des années 70-80, de marque Calif. Un rondin pour manche, des mécaniques qui bougeaient tout le temps et des frettes saillantes… j’ai vite acheté une Schecter 006 Deluxe, selon moi une super guitare d’entrée de gamme pour qui s’oriente vers le métal. J’ai aussi très vite acheté un Marshall AVT100 d’occasion pour pouvoir répéter avec un batteur. Plusieurs années après, j’ai acquis une Cort X-TH pour avoir un Floyd et un kit actifs EMG pour pas cher. Ne pas être fétichiste en matière de matos m’a permis de tester cette excellente guitare au rapport qualité/prix monstrueux. C’est la guitare qui a servi à l’enregistrement du premier album de IN CAUDA VENENUM.
Niveau amplification et effets, j’ai dû m’adapter aux contraintes d’encombrements et de nuisances qu’impose la vie en appartement. Pour cet album, j’ai investi dans un pédalier multi effets Vox Tonelab ST qui fait aussi office d’interface USB. Il m’a fallu un certain temps pour apprivoiser la bête, mais j’ai finalement réussi à trouver des réglages corrects pour les guitares rythmiques et leads. La principale difficulté était de concilier 4 sons complémentaires pour les parties de disto, vu qu’il y a en quasi permanence une rythmique doublée + 2 leads. Mais je n’ai jamais été pleinement satisfait du résultat, et pour rattraper les lacunes en termes de fréquences ou de présence, j’ai rajouté 2 pistes supplémentaires pour les rythmiques en utilisant un plugin d’ampli en VST. La plus grosse difficulté pour moi a été l’étape de mixage pour obtenir quelque chose de puissant tout en étant organique. Si je devais conseiller 2 plugins gratuits redoutables pour tout projet home studio, je citerai CS12M (égalisation typée mastering) et Ambience (reverb). En revanche, pour l’enregistrement de la basse, après avoir tout testé avec le Tonelab et l’ensemble des pédales de guitare que je possède, j’ai abouti à la chaîne d’effets suivantes : Basse > Boss SD1 > Behringer BASS BDI21 (boite de DI active avec contrôles de présence et de drive adaptés à la basse). Avec un peu d’égalisation derrière, je pense avoir réussi à obtenir quelque chose de correcte, sachant que la basse en elle-même n’est clairement pas de qualité.
Depuis l’enregistrement de notre premier album, j’ai upgradé la Schecter 006 avec des micros Mean 90 de chez Guitar Fetish. Ce sont des copies de P90 qui ont tout bonnement transcendé le potentiel de cette guitare. Je recommande ces micros à tous ceux qui veulent trancher avec le son froid des micros actifs EMG et obtenir un son beaucoup plus chaud et vintage tout en étant puissant.
En parallèle, j’ai aussi investi dans une tête d’ampli Randall Diavlo RD1 (1W tout lampe). Je suis étonné de constater qu’il ne soit pas plus distribué en France. Cet ampli est une tuerie à moyen et haut gain et il accepte très bien les pédales d’overdrive en façade ou dans la boucle d’effet. J’ai fait pas mal de prises avec la config Schecter + RD1 et cela ne présage que du bon pour le prochain IN CAUDA VENENUM.
Hé bien, on peut dire que tu t’es vraiment plongé dans les méandres des plugins ! Revenons à la formation qui ne compte que deux membres, toi-même ainsi que N.K.L.S. en tant que batteur. Comment est née cette rencontre ? Ne voulais-tu par rester seul maitre à bord ?
N.K.L.S. et moi avons commencé à jouer ensemble en 2005. C’est à cette époque que j’ai composé mes premiers morceaux de Black Metal. Puis en raison de mes études, je me suis éloigné. Nous avons bien entendu gardé contact, et j’ai alors débuté seul la composition de ce qui allait devenir IN CAUDA VENENUM. Vers 2009-2010, je lui ai présenté 5 longs titres composés sur base de boite à rythme. C’est alors qu’il a accepté de me rejoindre en tant que batteur.
J’ai très vite compris qu’il avait beaucoup plus à apporter qu’une “simple” piste rythmique. A la base, ce n’est pas un batteur de métal extrême. Même s’il a de très bonnes références en terme de Black Metal, sa culture musicale s’étend du hip hop à l’électro. Même s’il aime les blast beats et la double pédale technique, son jeu s’oriente plus naturellement vers des parties davantage axées sur le groove que sur la densité. Question inspiration, on peut citer Vinnie Paul (PANTERA), Mario Duplantier (GOJIRA) et même David Silveria (KORN) au rayon Métal, ainsi que des batteurs de Rock comme Stewart Copland (POLICE), John Bonham (LED ZEPPELIN) et Nick Mason (PINK FLOYD).
Ton projet IN CAUDA VENENUM a donc été créé en 2009-2010 mais il faudra attendre 2015 pour voir sortir un premier album. Quelle est la raison d’un silence de cinq années avant un premier album ?
En 2010, j’avais déjà composé quatre titres sur une base de boite à rythme. Quand N.K.L.S. m’a rejoint, je me suis vite rendu compte que son feeling et son approche complémentaire de la mienne pouvaient donner une autre dimension aux compositions. Nous avons donc décidé de revoir ensemble l’architecture de chaque morceau pour caler à son jeu de batterie. Son implication a été telle qu’il s’est mis à la guitare et est à l’origine de plusieurs ambiances, interludes et ponts de l’album. Le point noir de notre collaboration, c’est la distance, car nous n’avons jamais habité à proximité l’un de l’autre depuis le début de IN CAUDA VENENUM. Nous travaillons par correspondance, ce qui prend énormément de temps, d’autant plus que chaque aller-retour s’accompagne de remaniements plus ou moins importants. C’est pour ces raisons qu’en 2013, j’ai proposé de nous concentrer sur les deux premières pistes que nous avions, Ωlpha et Θmega. Les deux compositions suivantes sont donc bien avancées, et nous espérons les dévoiler d’ici 1 ou 2 ans.
Comme tu en parlais auparavant, ton premier album a été autoproduit. Etait-ce un choix personnel ou une obligation ?
Ce n’est pas vraiment un choix, dans le sens où je ne me suis jamais vraiment posé la question. Comme nous travaillons uniquement en home studio, nous alternons les phases de composition et de recherche sonore pour obtenir le son qui nous plait le plus en amont possible. Il faut aussi dire que nous avons tous les deux cette culture du Do it Yourself.
L’album est assez mystérieux et la première approche, la pochette peinte par Jeff Grimal est quelque peu déstabilisante. Que voulais-tu nous faire ressentir avec cet artwork ?
A l’origine, c’est le dessin présent à l’intérieur du digi qui devait servir de cover. J’ai passé un certain temps à le dessiner, mais j’ai toujours eu une attirance et une préférence pour la peinture et les aspects de matière qu’offre l’huile sur la toile. Jeff Grimal a été un de nos plus gros soutiens lorsque nous composions. C’est une personne que j’estime beaucoup en tant qu’artiste peintre et musicien (THE GREAT OLD ONES, SPECTRALE, TORMENTA). C’est donc naturellement que je lui ai proposé de collaborer avec nous.
Je lui ai présenté le concept ainsi que quelques covers d’album et toiles d’inspiration pour qu’il cerne le projet et puisse composer avec sa patte. Je souhaitais un portrait dont émane l’horreur, la déliquescence, la vanité ; une toile quasi abstraite illustrant la porosité entre la Vie et la Mort. Quelque chose de très expressif, brouillant les pistes et stimulant l’imagination. Je possède aujourd’hui cette toile et les généreux amas de matières qui la composent lui procurent cette dimension tactile qu’ont les bas-reliefs. Jeff a aussi réalisé une seconde toile présente dans l’artwork de l’album. Il nous a spontanément proposé de créer une toile pour chaque titre de l’album. En résulte un deuxième portrait tout aussi magnifique dont N.K.L.S. est aujourd’hui acquéreur.
L’album comporte deux titres justement, Alpha et Omega. Quels sont les thèmes que tu souhaites transmettre à travers ces deux titres ? D’ailleurs pourquoi uniquement deux titres ?
“L’alpha et l’omega” est une expression biblique signifiant « le commencement et la fin », personnifiés par la figure du Christ. Nous nous sommes affranchis de la connotation religieuse et avons davantage concentré la réflexion sur la construction et la finalité de l’individu au sein d’une société, de sa naissance à sa mort. Plus précisément, les paroles traitent des racines, de l’héritage, de l’utopie, mais aussi de la vanité, du fatalisme et de la destruction du corps.
A noter aussi que sur les 4 titres élaborés entre 2010 et 2013, Alpha a été le premier composé, tandis qu’Omega est le dernier en date.
La musique a quelque chose de sacré selon moi. Non seulement c’est un moyen d’expression avec un très fort potentiel émotionnel, mais c’est avant tout un Art dans le sens où elle permet de purger et de transcender passions et impulsions, quelles qu’elles soient, en les idéalisant et les ennoblissant. Je pense avoir trouvé dans le Black Metal une certaine puissance lyrique que l’on retrouve dans la musique classique.
A la base, nous avons décidé de nous concentrer sur 2 titres pour des raisons pratiques et rationnelles. Tout d’abord, cela nous permettait de nous concentrer sur 2 titres plutôt que 4 et ainsi concrétiser plus rapidement un travail de composition datant déjà de plusieurs années. Nous avons logiquement choisi les morceaux les plus avancés. L’autre raison qui nous a poussé à nous limiter à ces deux longs titres est que nous savons qu’il est plus facile de presser un simple vinyle plutôt qu’un double LP. Car même si un tel pressage n’est pas aujourd’hui confirmé, nous l’envisageons très sérieusement à plus ou moins long terme.
D’ailleurs t’es-tu inspiré de lectures afin de mettre en avant tes paroles ?
Mes principales sources d’inspiration sont issues de mouvements avant-gardistes du XXe siècle dans les domaines de l’architecture, du design et des arts appliqués. Je citerais en premier lieu le Bauhaus et son fondateur, Walter Gropius, que nous avons choisi de mettre à l’honneur au travers des deux samples apparaissant sur le titre Omega ainsi que sur notre visuel de promo. IN CAUDA VENENUM puise dans le modernisme, le néoplasticisme et le constructivisme. Le prochain album sera probablement un hommage à une autre icône de l’avant-garde de cette époque, mais je ne peux en dévoiler davantage pour le moment.
J’ai aussi été certainement inspiré par 3 romans et une autobiographie : Le Dahlia Noir, de James Ellroy, Au Delà du Mal, de Shane Stevens, Sukkwan Island, de David Vann et le chef-d’oeuvre autobiographique de Natascha Kampusch, 3096 Jours. Ces livres m’ont personnellement touché et ont réellement nourri IN CAUDA VENENUM.
Pour conclure, je tiens à préciser qu’il s’agit d’un album très personnel. Toutes ces références ont été distillées dans ce qui est avant tout un hommage aux défunts qui m’accompagnent.
Un autre fait étonnant est la longueur de ces deux titres, de 21 minutes chacun et avec quasiment une durée identique à quelques secondes près, histoire de bien marquer l’union des deux titres. Comment s’est déroulé le processus de composition ?
Je compose naturellement de longs morceaux. Ce n’est pas un choix. Je fonctionne par pulsions. Une pulsion en entrainant une autre, les morceaux se structurent dans le temps. J’ai même beaucoup de difficultés à conclure les compositions, car il m’est difficile de trancher sur la pulsion de clôture.
Mon processus de composition est assez rodé : je commence toujours pas des grilles d’accords avec plusieurs variations par thème. J’enregistre ensuite un maximum de leads de manière spontanée. De la sorte, j’ai déjà une structure de morceau par thèmes, que je soumets à N.K.L.S. pour qu’il puisse se projeter et composer plusieurs parties de batterie différentes ainsi que quelques thèmes supplémentaires à la guitare. Avec ce nouveau matériel, je parcours de nouveau la composition en étudiant les propositions de N.K.L.S. et en réadaptant le jeu des guitares aux pulsations de la batterie. C’est un processus par itérations qui prend énormément de temps mais qui permet d’étudier beaucoup d’alternatives et de faire un choix sereinement et au calme. Au final, nous ne retenons que 30-40% des expérimentations.
Durant ces 42 minutes ton black metal est teinté de lumineuses mélodies ainsi que de jeu en mid break. Y-a-t-il donc une teinte d’espoir que tu souhaites mettre en avant ?
Certainement, oui. C’est l’aspiration utopique du projet, le penchant lumineux sans lequel les pulsions fatalistes ne seraient pas… ou bien l’inverse, car cette lumière ne vient pas forcément de l’avenir. S’enfoncer dans les ténèbres, la lumière dans le dos… Les racines, l’héritage, la mémoire. A chacun de s’approprier les thèmes plus ou moins lumineux qui composent l’album et les paroles.
Autre fait qui sort de l’ordinaire : ton album est limité à 500 copies. Pourquoi avoir fait ce choix ? De même pourquoi avoir tiré quelques exemplaires au format cassette ?
Disons qu’un pressage de digisleeve 3 panneaux n’est rentable qu’à partir de 500 exemplaires. Et comme à priori les concerts ne sont pas d’actualité, nous ne pouvons compter que sur le bouche à oreille pour faire tourner l’album. Pour ces raisons, 500 copies nous ont paru être un bon compromis.
Depuis 2 ans maintenant, chaque sortie des Acteurs de l’Ombre Productions voit le jour en cassette. Avec 70 unités, on peut parler d’un objet collector à moindre coût (5€), présentant un layout alternatif et ce petit plus de nostalgie propre à ce format.
Je tiens aussi à préciser que nous proposons une édition du CD qui est limitée à 50 exemplaires avec une cover en bois (chêne et noyer) sérigraphiée or et noir. Nous tenions à nous faire plaisir avec un bel objet sortant de l’ordinaire.
L’album est donc disponible sous bien des formats et cela grâce au récent label Emanations, qui est une division des Acteurs des Ombres. Comment s’est déroulée cette nouvelle association ?
Je suis en charge des pressages et de toute la partie graphique des Acteurs de l’Ombre Productions et, par extension, d’Émanations. C’est donc naturellement que nous avons envisagé de produire IN CAUDA VENENUM sous cette nouvelle bannière dédiée aux groupes undergrounds.
L’album est fraichement sorti, le 9 avril 2015 pour être exact. Quels ont été les retours dont tu as pu bénéficier ?
Les retours sont plutôt bons. Notre musique vient des tripes. C’est assez touchant de savoir que certaines personnes puissent être réceptifs à un travail de plusieurs années.
As-tu quelques regrets à présent, par rapport à certains choix de mélodies / productions ou autres ?
Pour le moment, je pense que nous manquons de recul. Nous avons le sentiment d’avoir fait tout notre possible. Je pense que l’on y verra plus clair dans quelques mois.
Enfin quel est le futur pour IN CAUDA VENENUM ? Projettes-tu un nouvel album avec tes deux titres restants ou veux-tu recruter de nouveaux membres afin de faire quelques dates ?
N.K.L.S. est en train de travailler à la composition de la batterie des prochains morceaux. Nos emplois du temps sont très chargés. Je pense qu’il faudra bien attendre un ou deux ans avant de livrer la suite. Plusieurs musiciens nous ont proposé leurs services pour d’éventuelles dates, mais même si nous n’excluons pas l’idée de jouer live, à l’heure actuelle, nous préférons finaliser le travail de composition du prochain album.
IN CAUDA VENENUM fait partie des Acteurs des Ombres, un label spécialisé dans le black metal avec des productions quelques fois aussi atypiques et dérangeantes qu’efficaces. En tant qu’artiste de la scène du black metal français que penses-tu de cette dernière ?
La scène française foisonne de groupes talentueux. En ce moment, je bloque complètement sur GLACIATION et leur album Sur les Falaises de Marbre. Je conseille aussi aux amateurs de Black atmosphérique de jeter une oreille aux excellents THE GREAT OLD ONES, PARAMNESIA et REGARDE LES HOMMES TOMBER.
Justement, tu es également connu pour tes créations artistiques d’autres groupes signés chez Les Acteurs de l’Ombre, comme Profundae Libidines, the Great Old Ones ou encore Darkenhöld. Cette proximité avec ces artistes ne te donne pas envie de créer un line up spécial pour une tournée ?
Nous avons reçu des propositions provenant de groupes du label pour constituer un line up, mais le vrai frein est surtout le temps qui nous manque. Le problème est que pour le moment, N.K.L.S. et moi préférons consacrer tout notre temps à la composition plutôt qu’à l’organisation de répétitions.
L’interview arrivant à sa fin, si tu as quelque chose à rajouter, c’est le moment…
J’en profite pour remercier tous ceux qui soutiennent le groupe et le métal underground en général. Merci à toi de nous avoir accordé une interview aux questions pertinentes.
Site web : https://incdvnnm.bandcamp.com/
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