Fred Patte-Brasseur, guitariste au sein de ATARAXIE et de FUNERALIUM, nous parle de ses groupes mais également de ses endorsements et de sa passion et implication pour la musique.
Salut Fred ! Merci de bien vouloir nous accorder une interview. Comment vas-tu et comment se portent Ataraxie et Funeralium ?
Merci à Guitariste-Metal.fr de me l’avoir demandé surtout ! Pour ma part les choses vont bien, et pour tous mes groupes également. L’année 2015 s’annonce plutôt chargée musicalement pour ma part ! En plus de FUNERALIUM et ATARAXIE j’ai aussi intégré au début de l’année le groupe de death metal STABWOUND, et j’ai pas mal de travail pour m’habituer à l’accordage en C# et apprendre tout le répertoire.
Merci pour ces infos. Pour les personnes qui ne connaissent pas encore tes groupes, peux-tu en faire une brève présentation ?
ATARAXIE est un groupe que nous qualifions de Doom/Death extrême, quoique certains n’hésitent pas aussi à y accoler le terme de “funeral”. Nous existons depuis 2000, avons sorti quelques albums, joué un peu partout en Europe et même en Tunisie. Notre musique tire ses racines des vieux groupes de Doom/Death et de Death old school, auxquels nous n’hésitons pas à ajouter des éléments venant de multiples influences et digérés à notre façon. Depuis 2014, et le départ de Sylvain, nous avons pour la première fois depuis 2001 changé de line-up, et le groupe possède maintenant trois guitaristes.
FUNERALIUM est un autre groupe de Doom, que Jo (Ndlr : basse/chant dans ATARAXIE) et moi avons fondé en 2003 pour explorer d’autres facettes extrêmes dans le style Doom. Le groupe a sorti une demo et deux albums, et a la particularité d’avoir deux bassistes. Notre musique emprunte au Doom traditionnel mais possède également une forte influence Black Metal. Au point qu’il serait peut-être assez justifié de nous coller une étiquette “Doom/Black”.
STABWOUND est un groupe de death aux influences Old School et Thrash parfois qui existe depuis 2007, et qui a sorti 3 EPs. Le groupe s’est retrouvé sans guitariste lors de l’écriture de son premier album, et là je viens d’y arriver il y a quelques mois, j’espère bientôt participer à l’écriture de l’album.
Ta famille était, il me semble, dans l’univers de la musique. Comment en es-tu arrivé au Doom en particulier ? Est-ce de là que te vient ton oreille absolue ?
C’est tout à fait exact. Ma grand-mère était professeur de solfège et de piano, et mon grand père était à la fois organiste, chef d’orchestre et chef de chœurs. Aussi loin que je me souvienne, j’ai baigné dans l’univers de la musique. J’ai reçu une éducation musicale “classique” jusqu’à la fin du collège, qui me sert encore aujourd’hui dans l’écriture avec mes groupes. Adolescent j’ai bifurqué vers le jazz, puis j’ai découvert le metal et j’ai commencé à gratouiller la guitare sèche que mon père avait entreposée à la cave.
C’était sympa mais j’ai vite ressenti le besoin de passer à un truc plus costaud, la guitare électrique ! À force de tanner mes parents j’ai réussi à recevoir ma première guitare électrique, pour mes 17 ans.
Pour le Doom c’est venu bien plus tard… En juin 2001, le premier guitariste d’ATARAXIE est parti, laissant une place vacante. J’ai été pris dans le groupe et ai commencé mon initiation au style à ce moment là. Ce qui est curieux, c’est que je n’en avais pas écouté avant en fait… Car le Doom/Death m’a permis de trouver en un seul groupe la combinaison d’éléments que j’adorais dans un tas d’autres styles de Metal !
Quand à l’oreille absolue, c’est un phénomène dont je ne connais pas l’origine, mais j’ai clairement le souvenir d’avoir pu lier la musique au nom des notes dès que j’ai su leurs noms. Le fait d’avoir passé mes mercredis après-midi dans l’appartement de ma grand-mère alors qu’elle y donnait des leçons de piano n’y est sûrement pas étranger, j’entendais le déliateur (Ndlr : exercice pratiqué au piano pour délier les doigts) au début de chaque leçon…
Quelles étaient tes influences à l’époque ? Et quelles sont-elles aujourd’hui ?
Très clairement, c’est James Hetfield et METALLICA qui m’ont donné l’envie de me mettre à la guitare. J’ai découvert ensuite d’autres guitaristes qui m’ont influencé par la suite, je dirais que Billy Corgan est probablement le 2ème guitariste à avoir eu une influence majeure sur mon jeu. Puis en découvrant BLACK SABBATH et LED ZEPPELIN, je me suis découvert deux nouveaux héros…
Bien sûr j’ai découvert beaucoup d’autres guitaristes depuis, – j’ai même eu ma petite période guitar heroes – dont pas mal ont eu forcément une certaine influence sur mon jeu (comme Jerry Cantrell ou Brian Setzer…), mais personne ne m’aura autant influencé que la triplette Iommi/Hetfield/Page. Le dernier guitariste à avoir eu une influence considérable sur ma manière d’approcher l’instrument est Tom G.Warrior (CELTIC FROST / TROPTYKON), surtout depuis la baffe que j’ai prise en écoutant « Monotheist » qui m’a ouvert à une approche plutôt opposée à ce que je recherchais jusqu’alors.
Quel était ton matériel musical lorsque tu as débuté ? J’imagine qu’il a bien changé aujourd’hui. D’ailleurs, tu es endorsé par les guitares Reverend, tu peux nous en parler ? Comment cela s’est passé ?
J’ai commencé avec une guitare superstrat achetée en occasion, une Hohner St. Viper II qui possédait notamment une copie de Floyd assez désastreuse. Dans un premier temps je n’avais même pas d’ampli, puis un affreux combo Aria 30W à transistors, et une pédale de disto de la même marque. Après quelques temps et investissements, je me suis stabilisé quelques années sur une Washburn N2, un vieil ampli Peavey Studio Pro 110 et un multi effet Boss ME-8 avec une Cry Baby gcb95.
Évidemment, tout a bien changé aujourd’hui, je suis devenu le guitariste typiquement fondu de matos, et j’ai une petite collection de guitares, de pédales et d’amplis qui me permettent d’obtenir assez facilement les sonorités que j’ai en tête.
Pour mon endorsement des guitares Reverend, cela s’est passé de manière assez inattendue en fait. En 2014 quand ATARAXIE a intégré ses deux nouveaux guitaristes, l’un d’eux, Julien Payan, n’avait pas encore de guitare accordée en Si. Un pote lui en a prêté une mais bien sûr a dû la récupérer. A peu près à ce moment, j’ai vu que HCG Diffusion recherchait à endorser des guitaristes français pour la marque Reverend. Cela faisait quelques années que j’avais repéré la marque, et au final le patron de HCG a bien accroché notre musique. Julien a donc choisi de jouer sur une Sensei, que nous avons tous testée et vraiment aimée dans le groupe. Au final, j’ai moi-même sympathisé avec Eric, le boss de HCG diffusion, qui m’a expliqué être intéressé pour que tout le groupe endorse Reverend… Nous avons donc choisi chacun un modèle et depuis septembre 2014 nous jouons tous sur des guitares Reverend. Ce sont des guitares qui présentent un certain nombre de particularités au niveau de la lutherie et de l’électronique qui en font d’excellents instruments, qui se démarquent franchement des canons imposés du genre tout en gardant une touche vintage dont je suis vraiment fan. J’en ai déjà trois et ce n’est probablement pas fini !
D’ailleurs, niveau endorsement, plusieurs marques te font confiance. Je te laisse ici libre choix d’en parler et ainsi en faire la promo. J’en profite pour signaler que tu es le premier, à la rentrée 2009, à m’avoir parlé du Torpedo Two Notes 😉 .
En fait, à la base de chaque endorsement, il y a bien sûr du matériel, mais surtout des rencontres humaines, des gens passionnés qui croient avant tout en leur matos avant toute autre chose.
J’endorse actuellement Two Notes, G-Lab, Le Suédois et les guitares Reverend.
Dans le cas de Two Notes, il s’agit d’une rencontre avec Guillaume Pille, originaire de ma région et qui avait enregistré les opus d’un groupe où j’officiais précédemment, qui a tout déclenché. En entrant chez Audiofanzine en 2006, les collègues m’ont présenté le projet de Guillaume Pille, à l’époque où celui-ci développe avec Yvan un produit dont j’ai pu suivre chaque stade du développement et qui allait devenir le Torpedo VB101.
L’idée de base est d’une simplicité extrême, à savoir permettre la prise de son de manière totalement silencieuse, en utilisant son matériel habituel. Mine de rien, ça n’a pas l’air de grand-chose, mais c’est une avancée absolument majeure dans le domaine de la prise de son. A l’époque, rien de tel n’était encore sur le marché, et aujourd’hui Two Notes est encore le seul à proposer une solution aussi aboutie. Il fallait passer par un POD, ou un Palmer, mais rien qui ne permette de restituer le grain d’un baffle couplé avec le placement d’un micro bien particulier. Il fallait s’adapter au matos d’enregistrement, et pas l’inverse. J’ai donc entendu la première fois le prototype du Torpedo en 2006, un très moche PC racké équipé d’une loadbox, qui faisait tourner une simulation de Marshall 4×12 en V30 repris par un SM57. On pouvait bien sûr jouer sur les paramètres de la prise de son, et le premier essai m’avait déjà totalement convaincu…
J’ai donc attendu un peu plus de deux ans que le produit final sorte, en rencontrant plusieurs fois l’équipe, en donnant parfois mon avis sur tel ou tel point quand l’équipe sollicitait des guitaristes. Au final, j’ai été un des tout premiers clients de la marque, et j’ai répandu la « bonne parole » du Torpedo autant que j’ai pu (Ndlr : et avec moi, ça a bien marché puisque j’en parle désormais aussi autour de moi). C’est à ce jour une pièce de mon équipement qui a juste complètement changé mon approche de la guitare, tant en studio qu’en live. En live, un XLR et mon son se retrouve instantanément envoyé à la console… en studio, je peux enfin faire de la qualité professionnelle à la maison.
G-Lab est aussi le produit d’une aventure humaine, ma collaboration avec Georges Haymann, de Guitars Addicts. Il m’a contacté pour m’informer de la distribution française de G-Lab à l’époque, ce dont je l’ai félicité car j’utilisais la version 1 de GSC, qui répondait à un très vieux besoin de posséder un switcher / looper (dans le sens gestion de boucles d’effets de pédales) qui à l’occasion puisse faire du MIDI. On s’est rencontrés, et voyant mon enthousiasme pour le reste de la gamme, m’a très vite équipé en pédales autour desquelles j’ai construit le pedalboard qui me suit toujours partout. Avec mes bonnes connaissances du matériel, cet endorsement s’est bâti comme un vrai « gentlemen’s agreement », Georges me consultant pour faire le support technique avancé des produits G-Lab, me faisant également entrer en contact avec les responsables de la firme, avec qui j’échange également sur leur matériel. Je considère les produits G-Lab comme étant les « cerveaux » au centre de mon matériel, car ils me permettent de gérer tout mon matériel en me permettant de tirer parti du « meilleur des mondes », à savoir la simplicité de pédales d’effet et d’amplis analogiques, tout en me donnant une flexibilité proche d’un multi-effet.
Une autre rencontre importante a été d’être présenté par un ami commun à Simon « Le Suédois », un jeune franco-allemand qui est aussi sympathique que génial dès qu’il s’agit d‘avoir des idées sur un schéma d’ampli ou de pédales d’effets. Avec lui, nous avons développé deux « mods » sur les produits Jet city qui ont été à la base importés en France par Georges Haymann, avant que Jet City ne se tourne vers une distribution exclusive par Thomann. Il a également toute une gamme de pédales qui se démarquent, de la AB/Y à la Fuzz… En tout cas, je suis très fier de pouvoir jouer sur les têtes qu’il a modifiées, elles sont juste les meilleurs amplis sur lesquels j’ai pu jouer.
Enfin, j’en parlais au début de l’interview, il y a Eric Latteux de HCG Diffusion, et surtout les guitares Reverend qu’il importe. Cela paraît complètement fou en 2014 de se lancer dans l’importation de guitares et de basses en France… Mais une fois que j’ai eu une Reverend dans les pattes, j’ai compris pourquoi cette prise de risques. Reverend fait ses guitares en utilisant du Korina (du Limba africain), un bois qui n’avait été jusqu’alors utilisé quasiment que sur les Flying V et Explorer de 1959. Or, il présente des propriétés acoustiques vraiment intéressantes, une sonorité proche de l’acajou, mais qui a tendance, je trouve, à encore mieux placer les mediums de la guitare dans le contexte d’un groupe… Si l’on ajoute à ça des micros à la conception révolutionnaire (les Railhammer), des contrôles jamais vus dans d’autres modèles (le bass contour), on obtient au final d’excellentes guitares, qui ont de quoi faire vraiment peur à de très grosses marques vendant des instruments au plus du double du prix. Je comprends tout à fait que Eric croit en ces instruments, il suffit de mettre les mains sur une de ces guitares pour sentir la crise de G.A.S. monter ! (Ndlr : Gear Addict Syndrom. Fondu de matos en tout genre qu’il faut à tout prix posséder, j’avoue aussi en souffrir parfois...)
Tu es actif comme testeur sur Audiofanzine sous le pseudo DoomFred. Peux-tu nous expliquer comment tu t’es retrouvé dans cette aventure et comment cela se passe concrètement ?
Très simplement : J’ai été embauché en 2006 pour être développeur du site Audiofanzine, et j’y ai d’ailleurs passé mes meilleures années professionnelles. De là, comme j’avais déjà un passé journalistique (en tant que « guitarmaster » en 2000 sur toutpourlamusique.com), étant le seul metalleux de l’équipe, on m’a régulièrement filé du matos à tester. Depuis que j’ai quitté Audiofanzine, je suis moins actif qu’autrefois, mais j’ai gardé les contacts avec mes anciens collègues. J’ai aussi pu sous d’autres pseudos collaborer à Guitare Extreme, magazine dans lequel j’ai signé des tests sous le nom de FredIzDead.
Concrètement, c’est un exercice que je ne trouve pas si facile qu’il en a l’air, surtout pour un média comme Audiofanzine où il y a besoin de plus de fond encore que dans la presse papier (il faut fournir des samples qu’il faut prendre le temps d’enregistrer en particulier…). Il faut arriver à cerner les qualités objectives du matériel testé, sans pourtant laisser la partie subjective de côté. Donc concrètement, il s’agit d’emprunter du matériel, de le triturer dans tous les sens, de voir comment en tirer la substantifique moelle, de l’enregistrer, et d’écrire sur le tout.
Te souviens-tu du premier concert que tu aies vu puis de celui que tu aies donné ?
Si l’on parle de musique classique, il s’agira d’un concert vu très jeune, mon grand père dirigeant un chœur, j’avais peut-être 4 ou 5 ans… et j’ai donné mon premier concert très tôt également, probablement vers 7 ans, une fois entré au Conservatoire. J’ai souvent eu à fouler les planches dans mon enfance, cela m’a été d’une grande aide en grandissant et devenant guitariste.
En tant que guitariste, j’ai donné mon premier concert en fin d’année 1994 dans un groupe que l’on venait de fonder au lycée. J’avais 6 mois de guitare électrique, et on jouait principalement des reprises d’AC/DC, des Stones, de Hendrix…
Peux-tu nous expliquer comment les morceaux sont composés dans tes groupes ?
Plutôt simplement en fait : selon la bonne vieille méthode de l’essai/erreur. Quelque soit le groupe dans lequel je joue, quasiment tout se fait en répète : un des membres du groupe (souvent Jo) arrive avec une ou plusieurs idées qui peuvent déjà former un embryon de chanson. Nous jouons tous ensemble et chacun voit ce que cette base lui inspire, que cela soit pour trouver un enchaînement, poser une ambiance, etc. Et au fur et à mesure des répétitions, la chanson évolue, s’enrichit, jusqu’à ce que nous la considérions terminée . Cela prend un peu de temps pour avoir une chanson complète, mais c’est aussi une manière d’en jauger constamment la qualité pendant tout le processus de composition.
D’ailleurs, quel est l’accueil réservé en général par le public et par la presse ?
J’avoue que jusque là, à de très rares exceptions, les productions de mes groupes ont toutes reçu un bon, voir très bon accueil, tant de la part de la presse que de la part du public. Je considère cela comme une très grosse cerise sur le gâteau… Parce que bien sûr ce qui nous anime comme musiciens c’est d’abord de faire une musique qui nous plaise et nous intéresse en premier lieu. Que les gens puissent recevoir et être aussi touchés par notre musique est une très belle récompense.
Quels sont les plans pour tes groupes dans le futur ?
FUNERALIUM est en train de mettre au point le successeur de « Deceived Idealism » (Ndlr : album sorti en 2013), le travail est déjà plutôt bien avancé au niveau des compositions. Début avril nous nous produirons à Londres dans un festival Doom qui accueillera de sacrées pointures, on se prépare donc activement !
ATARAXIE fête de son côté en 2015 ses 15 ans d’existence, les 10 ans de la sortie de son premier album, nous avons donc des projets en conséquence, et le groupe sera brièvement en studio courant mars et avril pour enregistrer un titre qui sera bientôt dévoilé. Les prises ont déjà commencé au moment où j’écris ces lignes !
Quant à STABWOUND, le plan est de pouvoir composer le premier album et de l’enregistrer dès qu’il sera prêt. J’écoute du Death depuis très longtemps, j’espère pouvoir apporter ma patte au son du groupe et apporter un peu de l’expérience que j’ai acquise notamment en terme de composition depuis ces années.
Quel est ton échauffement/entrainement standard à la guitare ?
Comme beaucoup de guitaristes, j’ai eu ma période Petrucci où j’ai pu notamment m’enquiller sa vidéo pédagogique “Rock Discipline”. Il y avait une longue partie sur les étirements et les échauffements que je pratique encore aujourd’hui. Sinon, j’avoue qu’en réaction à mon passé de musicien classique, je préfère jouer des morceaux ou des riffs qui me plaisent plutôt que de monter et descendre des gammes. C’est bien plus sympa de travailler la technique en musique ! Bon, je le paye un peu en termes de virtuosité, j’avoue que je serai certainement un bien meilleur technicien si j’avais fait plus d’exercices !
Quel(s) conseil(s) pourrais-tu donner à un débutant ?
J’aurai des tonnes de conseils à donner aux débutants !
Tout d’abord, pour qui veut faire du Metal, de se concentrer sur le travail de la rythmique (qui est ce que tout guitariste fait 98% du temps). Les bases que sont la maîtrise du palm-muting et des accords de puissance.
Deuxième conseil : chaque note a une “vie”. Un bon guitariste sait quelle “intention” il veut faire passer à chaque note qu’il joue, et pour cela il utilise tous les “outils” techniques à sa disposition : legato, vibrato, slides, etc…
Et dernier conseil : ne surtout pas se laisser embrigader par le joli marketing autour des marques “mythiques” et faire d’abord confiance à ses oreilles et ses doigts.
L’interview arrivant à sa fin, si tu as quelque chose à dire ou à partager, c’est le moment…
C’est surtout le moment de remercier toutes ces personnes qui m’entourent et me permettent de m’exprimer artistiquement : mes camarades de jeu dans mes groupes, Georges Haymann de Guitars Addicts et Jakub de G-Lab, Simon “Le Suedois” qui m’a permis de développer avec lui des idées auxquelles je tenais beaucoup, et Eric Latteux de HCG Diffusion qui importe des guitares absolument mortelles.
Merci à Geoffroy Lagrange d’avoir réalisé cette interview.
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