Nasty Samy ne dort pas… jamais ! Pourquoi faire d’abord ? Guitariste, bassiste (hyper)actif et éclectique (Demon Vendetta, Teenage Renegade, ex-Second Rate, Hellbats…), animateur de Podcast (Now It’s Dark), journaliste (New Noise, Rise Tatoo…), Fanzineux (Everyday Is Like Sunday)… et j’en oublie !
Pour le coup Nasty Samy nous parle de The Joy Of Being Black At Heart, 3éme album de son projet Crossover/Horror-core BLACK ZOMBIE PROCESSION, de guitares et de bien d’autres choses.
Salut Sam, merci pour l’interview. Peux tu présenter rapidement BLACK ZOMBIE PROCESSION pour nos lecteurs ?
Yo, THE BLACK ZOMBIE PROCESSION est un groupe que j’ai créé en 2006, comme un projet solo, un truc fourre tout, d’abord pour me faire plaisir et pour concilier mes passions musicales et (sous) culturelles, notamment le délire horrifique à travers le cinéma, les comic-books et la littérature. Le groupe a beaucoup évolué depuis sa création. Le line-up a beaucoup changé, selon la direction musicale que je voulais faire prendre au groupe et suivant mes envies du moment… Le groupe fait actuellement la promo de son troisième album (« III : the Joys of Being Black at Heart »), sorti il y a quelques mois… un album qui s’inscrit dans une tradition purement Crossover, à mi chemin du Thrash, du Hardcore fortement métallisé et de l’Horror Rock hyper musclé.
L’album est une tuerie de Crossover Thrash-core ! Les compos sont hyper abouties, frontales mais jamais linéaires car parsemées de gimmicks plus mélodiques, les ambiances sont variées, plusieurs sous-genres du métal s’entrechoquent sans que jamais ça ne soit indigeste. On sent que tes influences sont multiples et variées, peux tu nous éclairer sur celles-ci ?
Cool si l’album t’a plu, merci pour le commentaire. Personnellement, j’écoute énormément de choses… j’ai commencé à écouter du Heavy Metal et du Hard Rock quand j’étais très jeune, dans les années 80, mais j’ai toujours gardé une oreille sur les cultures alternatives, que ce soit le Punk américain, le Hardcore, les trucs Grungy du début 90, l’Indus, le Rap costaud, la Pop anglaise de la grande période, le Punk mélodique californien, des trucs Gothiques des années 80, le Classic Rock et ce genre de trucs… je suis hyper ouvert même si j’ai des avis très tranchés. Je peux aussi bien écouter un album de DIO, enchaîner sur les SMITHS, corser le ton avec un SLAPSHOT, revenir sur un SISTERS OF MERCY, me retendre avec INTEGRITY, m’assouplir avec ECHO & THE BUNNYMEN, GUN CLUB, les CRAMPS, des vieux ENTOMBED, CARCASS, CANNIBAL CORPSE, du Thrash vieille école à la SACRED REICH, enchaîner sur du BLACK FLAG, du SAMHAIN, balancer un PUBLIC ENEMY, voire un FRONT 242, ou même PJ HARVEY, etc. Bref, je ne m’enferme dans aucune case. J’écoute de la musique quasi 24h/24h, mes goûts suivent mes différents moods… des fois je veux du brutal, et d’autres fois, des trucs mélancoliques… il n’y a pas de règles… j’écoute aussi du rock vintage, de la Surf Music, du Rockabilly, du Psychobilly… la musique est un Temple immense, et tout est plus ou moins interconnecté.
Concernant le dernier album en date de THE BLACK ZOMBIE PROCESSION, je voulais revenir à mes racines métal, mais sans pour autant tomber dans le piège du délire revival… genre Revival-Thrash de base ou ce genre de trucs… donc je préfère utiliser le terme Crossover, une étiquette floue qu’on utilisait à l’époque pour désigner des groupes qui mixaient les sonorités et l’attitude du métal et du Punk/Hardcore… et je voulais injecter une petite dose de Hardcore Métal des années 90… donc quand on nous pose la question, on dit que notre formule peut être placée entre M.O.D, les débuts de CHANNEL ZERO, THE ACCUSED, PRONG, MERAUDER, le délire Rock sombre façon DANZIG et ce qu’on appelait le Power Metal (donc un peu groove) du début des années 90, avec une imagerie et un sous texte exclusivement lié à l’univers horrifique. Sur scène on a déjà repris KREATOR, GWAR et BODY COUNT, si ça peut aider à cibler…
Tu es fan de culture horrifique, tu décris d’ailleurs BZP comme un groupe d’Horror-Core. L’aspect graphique de ton band est très soigné et les références au cinéma, aux comics et à toute cette culture en général sont nombreuses. C’est quelque chose qui est très peu développé chez les groupes de Métal français alors que pour moi, il y a un lien évident (obligatoire?) entre l’univers du Métal et cette culture, qu’en penses tu ?
Pour moi, oui, ça paraît complètement évident…. d’ailleurs, pour nous, l’Horror-Rock n’est pas un genre musical en soit, c’est vraiment un trip particulier, qui dépasse l’étiquette musicale… on a remplacé le Rock par le Core, mais le fond est le même… dans la case Horror-Rock, je mets autant SAMHAIN, les CRAMPS, CANNIBAL CORPSE, WHITE ZOMBIE, THE ACCUSED, les MISFITS, ALICE COOPER, les METEORS, AFI, NECROPHAGIA et bien d’autres…
L’horreur est au monde du cinéma ce que le métal est au monde de la musique… un sous genre très codifié, qui répond à certaines attentes, surtout au niveau des lyrics, des illustrations et de l’ambiance globale.
L’album est sorti dans une version DVD box avec de nombreux bonus : clip, interview mais surtout un commentaire audio de l’album mené par Elie et toi-même ! Où es-tu allé trouver une idée aussi dingue ? A ma connaissance c’est une exclu’ mondiale !
Oui, je ne sais pas trop, mais ça faisait un bail que j’avais cette idée en tête. De nos jours c’est un peu compliqué de sortir un CD « standard » vu l’état du business de la musique… donc, j’ai clairement voulu faire un truc bien chargé, un package original… on a pensé au boîtier DVD pour pousser le trip cinématographique à fond, et l’idée des Bonus (comme pour un film en version DVD en fait) s’est imposée d’elle même. L’album est également sorti en version LP (comme les deux précédents).
Je suis tes activités depuis très longtemps (depuis SECOND RATE en fait) : si tu as joué dans de nombreux groupes d’obédience Punk Rock, Power Pop, Surf, Action Rock… tu as toujours revendiqué, via tes fanzines et ton podcast, ta passion pour le Métal, le Thrash, le Hardcore… et bien que les deux premiers BZP contenaient de nombreux éléments Métal, ce n’est que sur ce 3éme album que tu « lâches les chiens » et t’inscris totalement dans cette veine, Pourquoi ne pas l’avoir fait plus tôt finalement ?
Mes premiers groupes, quand j’étais au lycée, étaient des groupes de Métal et de Hardcore Métal… mon trajet musical, les rencontres, les opportunités ont fait que je me suis orienté vers une culture musicale « alternative » (Indie/Punk Rock/Hardcore) quand je suis rentré à la Fac… je n’ai pas vraiment d’explications précises à ça, tout s’est enchaîné plutôt naturellement, ensuite j’ai intégré un groupe de Surf-Music à la basse, et j’ai collaboré avec quelques groupes étrangers d’obédience Punk’n’Roll, voire Heavy Rock, j’ai même joué en formule acoustique… je ne peux pas rester dans un style, c’est trop étroit comme mode de fonctionnement… je ne réfléchis pas, tout s’emboîte, il n’y a aucun calcul, je suis revenu au Métal il y a quelques années, mais j’en ai toujours écouté, surtout du Death et du Thrash en fait, j’ai connu l’explosion de ces deux scènes, d’un côté la Bay Area et de l’autre Tampa, et ensuite le boom de la scène scandinave…. je fais partie de cette génération. Pour le 3ème album de BZP, ça me semblait le bon moment d’ouvrir les vannes et de revenir à mes racines… l’album est sorti cette année, mais il a été composé et enregistré durant ces 4 dernières années, donc c’est pas non plus un truc qui date d’il y a quelques mois.
L’accueil de l’album a été excellent, j’ai même l’impression qu’il t’a permis de sortir un peu de la scène Punk/Indie dans laquelle tu gravites depuis de nombreuses années et de te frotter à la scène Métal (je pense aux chroniques dans VS, Rock Hard, votre participation à l’X-Trem’Fest…), de te confronter à un nouveau public, qu’en penses tu ? D’ailleurs, mes potes Metalheads vous prennent souvent pour un tout nouveau groupe !
Oui, même si j’évolue aussi dans la scène Rock plus vintage également, notamment la scène de la Surf-Music… le nouvel album de BZP est plus Métal, donc forcément la presse ciblée était Métal… mais le skeud a été reviewé sur des sites, fanzines, magazines très différents, c’est aussi une volonté de notre part…. d’ailleurs notre label, Kicking Rds, est davantage dans le trip Punk Rock et Indie. Même si j’adore le Métal et que je me considère comme un Metalhead, il y a quand même pas mal de trucs qui me dérangent un peu dans cette scène… le fait d’avoir évolué dans les scènes Punk/Hardcore, indépendantes et alternatives, me permet d’avoir un peu de recul sur tout ça… et globalement, je ne me retrouve pas beaucoup dans la scène Métal française, qui est très peu structurée (à tous les niveaux), un peu caricaturale, voir trop rigide à bien des égards, et globalement peu active (à quelques rares exceptions près)… mais bon, c’est mon avis. Avec BZP, on se fout un peu d’appartenir à une scène ou une autre, on se considère comme des rockeurs, tout simplement, même si notre son est musclé et notre approche musicale, dans le jeu et la production, définitivement Métal… mais on a un background plutôt large et ouvert. Heureusement. Et c’est ce qui fait notre singularité. Notre public est large, il y a des coreux, des metalleux, des punk et des fans de la culture ciné horrifique.
Si BZP est au départ un projet « solo », l’arrivée au chant de Elie Bats (HELLBATS), avec qui tu animes le podcast Now It’s Dark et avec lequel tu partages la même passion pour la culture horrifique a-t-elle changé la donne ? BZP va-t-il devenir un groupe au line-up stable, tournant et sortant des disques plus régulièrement ? D’ailleurs, est ce qu’un nouvel album est dans les tuyaux ?
Oui, effectivement , l’arrivée d’Elie correspond clairement à un nouveau chapitre pour le groupe. On se connaît depuis longtemps, on a les mêmes centres d’intérêt et on partage en effet les mêmes goûts pour ce qui est de la culture horrifique, des comics, de la littérature et de la musique… j’ai joué de la basse dans son groupe HELLBATS en 2006, bref on avance sur le même chemin. C’est lui qui a écrit toutes les paroles du nouveau disque, il a produit une partie de l’album avec moi et il prend grandement part aux décisions du groupe. Bref, c’est un des éléments clés du groupe maintenant… Pour ce qui est du line-up stable, on verra, ce qui est sûr c’est qu’on commence à travailler sur un nouveau mini album (7 titres) qu’on va enregistrer dans quelques mois, on a la plupart des morceaux, on va ajouter deux reprises (qu’on joue sur scène), ça permettra de rester dans une bonne dynamique.
Parlons un peu guitares : sur quoi joues-tu actuellement (guitare, ampli, effets) ? (dans BZP, j’entends) ? Ta première guitare ? Ton premier ampli ?
Dans BZP je joue sur une guitare Schecter, un ampli Engl, et un autre ampli, via un système AB Box. J’utilise diverses pédales d’effets sur scène ou en studio, sur la dernière tournée je voulais rester sur une config’ simple, un Delay, un Phaser et une pédale Noise Suppressor.
Ma première guitare : une Ibanez demi-caisse, achetée en 92 je crois. J’ai eu un Bandit 112 pendant quelques mois et j’ai enchaîné sur un Marshall Valvestate, classique à l’époque…. ça suffisait pour jouer dans ma piaule et faire quelques répètes avec mes potes… matos de base, quoi.
Au niveau des guitares, j’ai joué sur pas mal de modèles, Gibson Les Paul, SG et Explorer, Rickenbacker, Fender Stratocaster, plus une multitude de « petites » guitares spare, dont je jouais principalement chez moi ou pour quelques arrangements en studio. Niveau ampli, j’ai un peu tout eu aussi… JCM 900, 800, Hi-Watt, etc.
Tu joues dans de nombreux groupes aux styles très différents : entre le Crossover Métal de BZP et le Surf Rock de DEMON VENDETTA, ce n’est pas la même approche du son. Tu changes radicalement de matos suivant le son recherché ou tu as trouvé une configuration suffisamment polyvalente pour l’utiliser dans tes nombreux projets ?
Oui bien sûr, je change de configuration suivant les groupes. Pour ce qui est de DEMON VENDETTA, c’est de la Surf Music, donc rien à voir… je joue sur Stratocaster US avec des pédales différentes et des amplis différents, le son est axé autour de la reverb, en son clair, donc on est loin du gros son puissant, saturé et bien droit de BZP. Je joue de la basse dans quelques groupes aussi, sur Fender Precision. Pour ce qui est de mes groupes plus rock dans l’approche, plus mélodiques, je joue sur une autre Fender Strat (micros double bobinage) en ce moment… avec un son pas trop gras car mon jeu est très différent dans ces groupes, beaucoup d’arpèges ou d’accords ouverts assez typés, un peu plus fin quoi.
Pour répondre à ta question, entre mes différentes tournées et mes différentes sessions studio, je suis constamment en train de changer de configuration.
Quel(s) guitariste(s) t’ont donné envie te commencer l’instrument ? T’ont influencé ? T’ont fait saigner les doigts en essayant de reprendre leurs plans ? D’ailleurs pourquoi la guitare, et pas la batterie ou autre chose ? Tu travailles encore ton instrument quotidiennement ?
Je voulais jouer de la basse au début… mon père m’avait acheté une guitare electro acoustique de base, hyper dure à jouer, en me disant « joue un an dessus, si tu as envie de continuer, tu verras quel instrument tu voudras vraiment jouer un peu plus tard »… ça m’a branché tout de suite, j’ai eu une guitare electrique 8 ou 9 mois plus tard… du coup je suis resté sur la guitare. J’ai joué de la basse bien plus tard, quand j’ai intégré le groupe de Surf Music HAWAII SAMURAI, en 2001.
La liste de mes guitaristes préférés est longue… quand j’ai commencé, je regardais surtout sur les groupes que j’écoutais, donc principalement les gros trucs Hard Rock et Métal de l’époque, des trucs des années 80… METALLICA, MEGADETH, ANTHRAX, SLAYER, GUNS N’ROSES, AC/DC, LED ZEPPELIN, BLACK SABBATH, et même des trucs du genre CORONER, qui était juste impossible à jouer… des trucs classiques en fait, on écoutait ça avec les potes et on essayait de reprendre les plans en galérant. Mais j’écoutais aussi du Punk et du Hardcore, le spectre était plutôt large, il y avait aussi l’explosion du « Grunge » et de ce qu’on appelait le « Rock Alternatif », ça a décomplexé un paquet de musiciens de ma génération. C’est une bonne chose. A un niveau personnel, je regardais sur le baguage technique de la scène Métal et j’étais sensible au song-writing et à la façon de faire des trucs plus Grungy… un bon mix des deux, quoi.
Oui, je joue quotidiennement, je suis toujours en train de bosser un set d’un de mes groupes, soit à la guitare, soit à la basse… et je fais environ deux à trois grosses sessions studio par an, plus toutes mes tournées, j’ai donc souvent un instrument dans les pattes. Après, je considère mes guitares (et basses) comme des instruments de travail, rien de plus… je ne sors plus beaucoup de ma zone de confort en ce qui concerne mes tricks et mon style… je ne joue que pour composer ou bosser mes sets… je ne bosse plus du tout la technique pure.
Pour ce qui est de mes guitaristes préférées, c’est assez large, c’est quasiment les mêmes que quand j’ai commencé à m’intéresser de près à la musique, à quelques exceptions près… j’adore Tommy Victor (PRONG), Billy Duffy (THE CULT), AJ Novello (LEEWAY, BOTH WORLDS), John Christ (DANZIG), Mike Scaccia (MINISTRY, RIGOR MORTIS), Chris Haskett (ROLLINS BAND première mouture), Jim Martin (FAITH NO MORE), Johnny Marr (THE SMITHS), Denis D’Amour (VOIVOD), Jeff Hanneman (SLAYER), Eddy Van Halen, Steve Stevens (période BILLY IDOL), Andreas Kisser (SEPULTURA), Gregor Mackintosh (PARADISE LOST), John Squire (THE STONE ROSES, THE SEAHORSES), Noël Gallagher (OASIS), Jeffrey Lee Pierce (GUN CLUB) et pour les trucs plus old school, je suis un gros fana de Dick Dale, Link Wray, Buddy Holly et bien sûr, hors catégorie, Johnny Ramone (le maître!). (ndrc:je confirme!). J’aime exclusivement les guitaristes qui ont un style propre, une grosse personnalité musicale, une patte reconnaissable, pas forcément les plus techniques, mais les plus singuliers et généreux.
As tu appris tout seul ou as tu pris des cours ? Des musiciens dans ta famille ? Ta famille t’a-t-elle soutenu dans ta passion ?
J’ai pris des cours au début, j’ai arrêté, j’ai ensuite évolué avec mes potes, dans des groupes… j’ai ensuite repris quelques cours peu après le split d’un de mes groupes (SECOND RATE) en 2003, pour rebosser de nouveaux trucs. Il n’y a pas de musicien dans ma famille, mais mon père écoutait énormément de musique, beaucoup de Pop, de Punk Rock, de trucs Indés, des trucs très pointus, j’ai été énormément exposé à la musique par son biais dès mon plus jeune âge. Mes parents ne m’ont pas spécialement soutenu, mais ne m’ont pas spécialement démotivé non plus, je suis parti assez tôt de chez mes parents, j’ai fait mon truc de mon coté, sans trop me soucier de ce qu’ils en penseraient… ils savent que je suis souvent à droite et à gauche avec mes groupes, mais ils n’ont jamais vraiment creusé et je n’ai jamais non plus exposé clairement mes activités… ça se fait naturellement, quoi.
Premier concert marquant ? Te rappelles-tu de ton premier groupe ? Le style pratiqué ? Ton premier concert en tant que musicien ?
Mon premier groupe, oui je m’en rappelle, c’était au lycée, en 1994/1995, on s’appelait Catharsis, puis on a changé de nom rapidement, on est devenu Shock Proof. On jouait des reprises de Métal et de Hardcore de l’époque… on avait un set plutôt cool avec des covers de LEEWAY, SLAYER, SEPULTURA, BIOHAZARD, SUICIDAL TENDENCIES, des trucs du genre…. Mon premier concert, je dirais en 94/95, dans un bar, à Pontarlier. Difficile d’être plus précis sur la date, ça commence à être loin !
Derniers disques achetés ? Quels sont les groupes actuels qui te branchent ?
J’achète beaucoup de disques… beaucoup d’occasion en fait. Je reviens juste d’un trip de trois semaines aux Etats-Unis (à Seattle et Portland), j’ai dévalisé quelques bacs d’occasions… de tout, de la Pop, du Métal, de l’Indus, du Death Metal, des bizarreries, du Hip-Hop, du Rock vintage…. ah, et hier j’ai racheté le « Utopia Banished » de NAPALM DEATH en CD, que j’avais en cassette quand j’étais au lycée, un bail que je ne l’avais pas écouté… dernièrement, en nouveautés, j’ai acheté le nouvel album de HIRAX « Immortal Legacy », le nouvel album de CJ RAMONE « Last Chance to Dance », le nouvel album de BOB MOULD « Beauty & Ruin », le nouveau BILLY IDOL « Kings & Queens of the Underground » et le nouveau CALABRESE « Lust for Sacrilege ».
En ce moment, j’écoute beaucoup la nouvelle scène Hardcore américaine, des groupes comme TWITCHING TONGUES, MIZERY, TURNSTILE etc… Autrement je continue d’écouter de vieux trucs de Thrash, de Death Metal, de Hardcore 90, et énormément de Hip-Hop 90.
Pour finir, je crois que tu prépares un livre sur la scène Thrash/Death Française des années 80 et 90. Quand ce projet a-t-il germé ? Sur quelle structure va t-il sortir ? Quand peut on espérer lire cette merveille ?
On a commencé à bosser sur ce projet en Janvier 2014, on est encore en train de travailler dessus. Toutes les interviews sont terminées, reste à organiser et trier tout ça, on bosse par intermittence dessus, on est bien occupés chacun de nos côtés en ce moment, j’espère trouver du temps cet été pour bien avancer. On espère le terminer dans les 8/10 mois qui arrivent. On monte une société d’édition pour l’occasion… on devait le sortir chez Camion Blanc, le contrat était signé, mais on préfère le sortir sur notre propre structure, pour faire vraiment ce que l’on veut au niveau du format, de l’art-work, du prix et de la distribution. Je travaille avec Jérémie Grima sur ce projet (à qui l’on doit le livre sur SUP chez Camion Blanc, sorti il y a deux ans, ainsi que l’excellent Metal Bunker, sorti il y a quelques mois).
Je te laisse le mot de la fin :
Never Give Up !
Merci pour l’interview, et l’intérêt porté à mes activités. Longue vie à votre webzine.
Toutes les infos sur mon site perso’ : www.likesunday.com
Merci à DaleNixon d’avoir réalisé cette interview.
Crédits photos : Fred Moocher
THE BLACK ZOMBIE PROCESSION
Site web : http://bzp.fr/
Facebook : https://www.facebook.com/theblackzombieprocession?fref=ts
Un commentaire
Je ne connaissais pas…
Un gars très intéressant…
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