NECROPHOBIC – Interview de Sebastian Ramstedt

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Sebastian Ramstedt, guitariste/compositeur de NECROPHOBIC nous parle de “Mark of the
Necrogram”, son matériel et bien plus.

Salut Sebastian et merci pour l’interview. Les retours concernant “Mark of the Necrogram”
sont très bons, le groupe doit être ravi !

C’est absolument fantastique. Les retours sur l’album ne pouvaient pas être mieux que ça !
Maintenant on doit concrétiser tout ça avec des supers concerts !

Le groupe est connu pour son mix de Black/Death. En étant plus précis, on pourrait dire que
vous jouez du “old school Black Metal de la 2e génération” (celui ci étant plus mélodique) ?

Oui ! Je crois que tu as raison, on appartient plus à cette école que celle du Death Metal de
Stockholm. En fait, je ne pense pas en terme de Death Metal quand je compose. Pour moi, je crée
du Black. Après, tout se joue dans le son au mixage.

Je crois que nous avons des fondations puissantes venues du Death Metal avec un ensemble
rythmique solide sur lequel nous rajoutons par dessus une couche de Black Metal.
D’ailleurs, quand Necrophobic a commencé, cette deuxième vague de Black Metal n’existait pas.
Même le troisième album de Bathory était considéré comme du Death Metal. On a choisi de ne pas
renier nos racines Death comme certains autres groupes l’ont fait.

On est fier de notre passé Death Metal.

Tu as joué avec Johan dans Morpheus, Nifelheim, Black Trip/Vojd où il était bassiste. Dans
Necrophobic, il est le second guitariste à tes côtés. Est-ce que la basse est son instrument
principal ? A-t-il des difficultés de passer d’un instrument à l’autre ?

Quand Johan et moi avons commencé à jouer avant Morpheus, il était guitariste rythmique. On était
jeune et pour je ne sais plus quelle raison, on a décidé qu’il jouerait de la basse.
C’était vraiment difficile de trouver des bassistes à Stockholm dans les années 80. Mais Johan n’a
jamais oublié sa maîtrise de la guitare.

Je le vois comme un putain de grand guitariste rythmique mais aussi comme un incroyablement bon bassiste. Aussi, il ne semble avoir aucun problème de passer d’un instrument à l’autre.

Maintenant, parlons un peu de guitare et de matériel. Raconte nous la découverte de l’instrument ainsi que tes débuts.

J’avais seulement 9 ans quand j’ai commencé. J’ai eu la chance d’apprendre la guitare classique à
l’école. C’était en 1981. Et puis, l’année d’après, j’ai écouté du Heavy Metal pour la première fois.
Des mecs de l ‘école écoutaient The Number of the Beast (Iron Maiden) et Restless and Wild
(Accept). Je suis tout de suite passé de la pop à la NWOBHM (NDLR : New Wave Of British Heavy Metal).

C’était fantastique. Je ne comprenais pas comment une guitare pouvait faire de tels sons. J’ai
expérimenté avec les écouteurs de mon Walkman. Je les avais inversé pour les faire fonctionner
comme un micro branché dans la chaine stéréo. Puis je les mettais dans la caisse de ma guitare
acoustique. Ça faisait une sorte de feedback et c’est à ce moment là que j’ai su qu’il me fallait une
vraie guitare électrique.

J’avais 12 ans et économisé assez pour m’acheter une copie de Les Paul et un petit Marshall 12 watt.
J’ai joué de cette guitare jour et nuit. Je ne connaissais rien des gammes et des accords.
Je faisais ça de manière scolaire : je jouais la mélodie et la basse aux doigts.

Ça m’a pris du temps pour trouver les bons accords. Un des premiers morceaux que j’ai réussi à jouer était The Kids are Back de Twisted Sister.

D’ailleurs je le recommande à tous les gamins qui veulent débuter. Une parfaite leçon pour les palm muting et les power chords faciles. Je pense toujours que c’est un super morceau.

Quelles étaient tes influences et héros musicaux à cette époque ? Et maintenant ?

Quand j’ai commencé à jouer de la guitare, je ne connaissais pas encore le Metal. Je me voyais plus
alors comme une sorte de chanteur folk avec ma guitare sèche dans une tour. Mais quand le Heavy
est entré dans ma vie vers 82/83, les choses ont rapidement changé.

Iron Maiden, Saxon et Accept étaient probablement mes plus grandes influences. Mais c’était dur pour un gamin de copier ce style de jeu.

J’ai appris à jouer des morceaux de punk et des titres plus faciles comme celui de Twisted Sister.
Dave Murray a dû être mon premier vrai héros.

Aujourd’hui Iron Maiden et ces grands groupes sont toujours aussi importants. Mais pour la façon de jouer de la guitare, ce n’est maintenant plus un secret venu des cieux. Le style de Maiden ou de Saxon est finalement assez basique. Mais Accept les surpasse tous encore aujourd’hui. Wolf Hoffman est un bien meilleur guitariste que les fondateurs du genre.

J’ai aussi découvert le Scorpions des années 70 au collège.
Uli Jon Roth a été une grande source d’inspiration pour moi. Il est comme le grand-père du Metal Néo
Classique.

Peux tu nous parler de l’évolution de ton matériel de tes débuts jusqu’à maintenant ? (J’adore
le son du Hrimthursum au passage)

Je crois que le son sur Hrimthursum, c’est juste une Metal Zone dans un Marshall. Pas de triche ici.

Quand j’ai débuté, je jouais donc sur une copie Les Paul et un Marshall. Après sont arrivées les
Super Strats dans la deuxième moitié des années 80. J’ai joué sur des Kramer et des Ibanez. J’ai eu
une pédale Ibanez Metal Charger MS10 qui était fantastique. J’aimerais tellement encore l’avoir. Et
au début des années 90, j’ai joué sur une Ibanez signature Joe Satriani.

J’ai mélangé une Boss HM-2 (mais pas tout à fond) avec une Boss Sd-1 dans différents amplis.
J’ai aussi utilisé une Boss Digital Delay. Ça et une guitare avec Floyd Rose ont sérieusement bien
bousillé mes acquis. J’avais oublié l’importance de l’attaque, l’angle du médiator et le vibrato.
Les pédales et le matériel faisaient tout ça pour moi.

En 1995, j’ai tout jeté. J’ai acheté une Ibanez des années 70 dans le genre Les Paul (Lawsuit Era) et
un Marshall Valvestate 100 W. Et j’ai recommencé à pratiquer. Tout est revenu, on ne peut rien
oublier avec ce matériel. J’avais juste une wha-wha Cry Baby comme effet. Et là j’ai pu me payer
ma première Gibson Flying V. J’ai fini avec 10 exemplaires. 5 Kalamazoo vintage, quelques
nouveautés et même une Custom Shop Gibson V haut de gamme. Ça a été une vraie quête pour
trouver ces guitares au bon prix.

Aujourd’hui, il ne m’en reste plus que 4 V’s vintage. Toutes les autres ont été vendues. J’ai perdu
mon intérêt au début des année 2010 quand chaque groupe avait son guitariste avec sa Gibson V
blanche. C’est pas la guitare la plus à la mode qui soit avec la Firebird si tu veux mon avis. Mais
comme à cette époque, j’avais réappris à jouer sans effet. Je suis parti sur Jackson et j’ai racheté
quelques pédales. Delay, Wha-wha, Chorus and la MXR EVH 5150. Je suis passé aussi sur Peavey
5150 et 6505. Et c’est plus ou moins tout ce que j’utilise à présent.

Mais le plus important, c’est que ton son est dans tes doigts. Je sonne pareil sur une Jackson RR1
haut de gamme que sur une SuperStrat bas de gamme.

Content de lire que tu as utilisé une Boss HM-2 !

Oui, j’en ai utilisé une au début des années 90 (NDLR : sur les albums The Nocturnal Silence et
Darkside notamment). Mais je ne connaissais pas l’histoire des réglages « tout à fond ». De toute
façon, on ne voulait pas sonner comme Entombed.
Mais la pédale est assez sèche en elle-même. Tu dois y ajouter quelque chose. J’ai donc pris une
Boss Overdrive et la disto est devenue plus douce.

En parlant de matériel, est-ce le même en studio et en live ?

Non, c’est différent. Je veux le même son sur album que celui que j’ai en live. Tu peux penser que le
même matériel donne le bon résultat mais c’est oublier le volume, le public et l’acoustique de la
salle. Si tu veux obtenir ce son live, il faut penser à une autre solution. Un super couple EMG/5150
en configuration live, c’est pas si facile que ça à obtenir.

Je pense qu’un Marshall surboosté est assez proche de cette sensation. Mais je laisse faire le
producteur. Tous nos albums depuis Hrimthursum sont produits par Fredrik Folkare (NDLR :
guitariste d’Unleashed et Firespawn, Il a joué sur Womb of Lilithu, avant dernier album de
Necrophobic).

Il utilise plein d’amplis, d’effets et de plug-ins différents. J’ai joué toutes mes parties
sur une Fernandes JS-100 Randy Rhoads et j’ai joué sur une guitare fabriquée dans l’esprit
Jackson/ESP STAR pour les sons clairs. Pour moi, les guitares sont comme des choses vivantes qui
transportent une sorte de magie.

L’intégralité de l’album a été composé sur la Fernandes aussi je ne voulais pas briser le charme en jouant sur une autre guitare. C’est d’ailleurs actuellement l’une de mes guitares les plus bas de gamme.

Quels conseils tu pourrais donner à un guitariste de Metal débutant ?

Ne te repose pas sur le matériel. Pratique quelques heures par jour. Et être dans un groupe, ce n’est
pas jouer parfaitement ou être avec les meilleurs musiciens. C’est trouver des gens avec qui tu peux
t’en sortir et faire des trucs pendant au moins 10 ans.

Un échauffement particulier avant un concert ?

Pour moi, c’est au moins une heure de tremolo picking. Ensuite, Johan et moi jouons le concert avec
un petit ampli juste avant de monter sur les planches. On fait ça ultra sérieusement. Si tu veux être
capable de te concentrer sur ta performance et donner le meilleur au public, tu te dois de connaître
tes parties à fond.
Je dois être au moins à 50% meilleur dans la salle de répét pour être capable de donner un super
concert.

En parlant de concerts, une tournée est prévue en 2018. D’autres dates vont elles être rajoutées ?

On rajoute des dates tout le temps. On ne fera pas une grosse tournée. En fait ce sont plusieurs
petites tournées.

La première approche vers “Mark of the Necrogram” est sa magnifique pochette. Quelle en est
la signification ? Necrolord est une légende des artworks Black Metal, Vouliez vous marquer
cet album de sa « patte » ?

Il avait déjà fait l’artwork de Darkside. J’ai toujours eu l’idée de lui peignant la suite de cette
pochette. Au milieu de Darkside se trouve une porte rouge. On a demandé à Necrolord de peindre
ce qu’il y a derrière cette porte. Du côté rouge.

Il a fait un boulot fantastique. Il était parfait pour la réunion du groupe. On voulait obtenir le
feeling de la seconde vague du Black Metal des années 90.

Mark of the Necrogram marque un nouveau tournant pour le groupe avec la recréation de ce
“nouveau” line-up. Est-ce qu’il fallait passer par là pour atteindre vos objectifs ? Quel en a été
l’impact sur la composition de l’album ? D’ailleurs, comment se passe la composition en
général ?

Ouais ! C’est un vieux nouveau line-up (NDLR : retour du chanteur du 1er album et des 2
guitaristes qui n’ont pas joué sur l’album précédent). Comme toujours, je compose seul de mon côté.
J’ai quelques inspirations et je travaille mes idées jusqu’à ce que je puisse présenter quelque chose
au groupe.

On fonctionne comme ça depuis Bloodhymns (2002). Je travaille mieux quand je ne suis
pas interrompu et j’ai souvent l’idée d’une compo entière qui m’arrive en une seule fois. Je ne fais
pas des riffs que j’assemble ensuite comme des LEGO.
J’ai un feeling général du morceau que je veux composer et j’écris des riffs pour alimenter ce
feeling.

Parfois, ça commence même avec des paroles ou juste un mot. Ou un sentiment. Mais ce fût
différent cette fois ci vu que j’ai écrit tout l’album sauf 2 morceaux. Sur les albums précédents,
Tobias (chant), Sterner (batterie) and Johan avaient un rôle plus conséquent au niveau des
compositions mais là, ils se sont montrés plus discrets.

Je pense que le concept musical est plus cohérent cette fois ci. Mais les paroles ont été écrites par
Alex (basse), Anders (chant) et moi.

Pour être totalement honnête, même si Womb of Lilithu est un bon album, il semble un peu à
part dans la discographie du groupe, surtout si on le compare à Death to all et Mark of the
Necrogram. Aussi comment aborder cet album ?

C’est un bon album mais ce n’est pas un album de Necrophobic tel que je le vois. Il a été
intégralement composé par Fredrik qui n’avait pas de passif avec le groupe excepté son rôle de
producteur. Et je crois que ça s’entend.

C’est un guitariste talentueux et bien meilleur que moi mais je crois que je suis un peu plus doué
pour écrire des compositions signées Necrophobic. Je ne pourrais pas prendre sa place dans
Unleashed si tu vois ce que je veux dire. J’ai un très grand respect pour lui.

Pour ceux qui n’ont pas encore écouté l’album, quels sont les thèmes abordés ?

Par rapport à Womb of Lilithu, en 2010 Tobias et moi avons décidé que cet album parlerait de 9
démons. Mais j’ai laissé tomber. Je crois que Tobias s’en est tenu à cette idée.

Si tu parles de Mark of the Necrogram alors il y a différents thèmes. Je voulais que la musique
continue là où Death to All finissait. Je voulais que les chansons soient directes et dynamiques. En
tout cas, qu’elles accrochent.

Je voulais que la musique soit extrêmement proche de ce qui venait de Scandinavie au mitan des
années 90. Au niveau des paroles, ce sont plus ou moins de sombres poèmes. J’ai été inspiré par des
vieux poèmes comme Inanna’s Descent (NDLR : poème Sumérien) et des choses dans le genre.
Alex a aussi écrit de manière intéressante sur des figures féminines comme Lamashtu et Hel/Pesta.
On n’en a pas parlé. C’est juste arrivé comme ça.

Comment avez-vous enregistré l’album ? Aviez-vous une vision précise de comment l’album
devait sonner ?

On a enregistré une fois de plus avec Fredrik Folkare dans son studio. Il sait exactement ce qu’il
veut. On avait des références comme le dernier album de Böltzer et aussi le “Misanthropic path of
Madness” de Svarttjern. Deux albums très puissants.

Mais à part ça, on voulait des fondations Death Metal solides pour la section rythmique et un son plus Black Metal ambient pour les voix, les soli et les mélodies.

L’album est sorti en CD, LP et même en K7 ! Avez-vous des objectifs en terme de ventes ?

Non, nous sommes juste des collectionneurs de disques et on adore les formats cool.

Le LP sort en édition limitée. Penses-tu que le fan de Metal est plus attaché au côté physique ?

En tant que fan de Metal, je ne peux que te répondre par l’affirmative ! Je crois en effet que le côté
physique du truc est très important pour le métalleux. C’est un style de vie, un ensemble et
collectionner des disques en fait partie.

Necrophobic est passé de Season of Mist à Century Media Records pour ce nouvel album. Que
s’est-il passé ?

Vu que c’est un nouveau line-up, trois d’entre nous n’étaient pas sous contrat avec SOM. On leur a
demandé si on pouvait chercher ailleurs et ils n’avaient rien contre. Century Media est arrivé avec
un contrat que l’on ne pouvait pas refuser et nous sommes très heureux de faire partie de leur écurie.
Ils sont fantastiques !

Sebastian, tu es aussi connu pour être un designer. Peux-tu nous éclairer sur cette partie des
tes activités ?

En effet, je suis illustrateur. J’ai fait pas mal de pochettes et de logos. J’ai aidé Firespawn pour leur
logo. J’ai fait trois pochettes pour Unleashed et un max de merchandising pour des groupes comme
Grand Magus et Dismember. Mais je n’ai plus vraiment le temps pour ça. J’ai dû choisir entre
jouer de la guitare ou peindre. La guitare a gagné.

Necrophobic compte plus de 80 000 fans sur Facebook, ce qui est énorme pour un groupe de
Black Metal. Est-ce qu’Internet est aujourd’hui la meilleure des manières pour faire la
promotion du groupe ?

Oui, c’est ce que je pense en effet. Mais c’est mort si il n’y a pas d’interaction. Je pense que ça peut
être génial si tu prends le te temps de répondre à tes fans. Mais, voilà, ça ne marche pas tout seul.

Tsar bomba est disponible sur Youtube en tant que « video lyrics ». Y a-t-il d’autres clips de
prévu ?

On a juste réalisé Pesta comme clip officiel pour l’album !

Stockholm a un grand passé par rapport à la scène Metal. Etes vous en contact avec des
groupes ? Est-ce toujours une ville aussi dynamique pour la musique ?

Ce n’est plus du tout comme à la fin des années 80. Et la fin des années 80 n’était pas non plus
comme les gens se l’imaginent. Il y avait beaucoup de rivalité entre les groupes et des règles sur ce
qui était juste ou non.

Plutôt naze si tu veux mon avis. On a toujours des contacts avec pas mal de vieux groupes et on apprend à connaître les petits nouveaux. La scène est toujours plus ou moins
vivante.

En tant qu’acteur de la scène Metal depuis plus de 20 ans, peux-tu nous donner ton sentiment
sur l’évolution de celle-ci ?

Au début, le Death Metal était juste quelque chose d’étrange pour les musiciens traditionnels. Ils
pensaient que l’on ne savait pas jouer et que l’on faisait juste du bruit. Mais les temps ont changé.

Les growls sont maintenant considérés comme une forme d’art et les gens peuvent entendre des
mélodies au travers de ce « bruit ». La mentalité est bien plus bienveillante de nos jours.

Plus pour être dans l’air du politiquement correct, ce que je déplore. C’est du Metal et le Metal vient du
Rock’n’roll. Elvis a commencé comme un voyou, tout comme Mayhem. Si on commence à se la
jouer amical, tout est perdu. Les gens ont peur de faire front. D’avoir des opinions.

Mais tu sais quoi ?
Le Metal, c’est un bon gros FUCK OFF à la conformité et aux vies dites “normales”. Si tu as un
problème avec ça… ben c’est peut-être que tu n’aimes pas réellement le Metal.

N’essayez pas d’en faire votre scène. Le Metal n’est pas à propos de la politique. Dire que des
groupes ont des programmes politiques est ridicule. Où trouve-t-on ça dans les paroles ? Ne
cherchez pas des choses qui ne sont pas là. C’est juste du Metal. Et le Metal, c’est un bon coup de
point dans ta face.

Il est maintenant temps de conclure cette interview, si j’ai oublié quelque chose, tu peux dire
ce que tu veux !

Merci pour l’interview ! Ecoutez Mark of the Necrogram !

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Merchandising : https://shop.helloil.com/shop/necrophobic

Interview de Geoffroy Lagrange et Silenius.

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